bistorte EFGM BIO

Nom de la plante

Bistorte, Couleuvrée, Langue de bœuf, Serpentaire rouge

Dénomination latine internationale

Polygonum bistorta L. = Persicaria bistorta (L.) Samp.

Famille botanique

Polygonaceae

Description et habitat

• Plante vivace de 20 à 40 cm de hauteur, à souche épaisse +/- contournée (souvent en tire-bouchon), à feuilles oblongues, celles de la base pourvues d’un pétiole ailé
• Fleurs roses, goupées en épi terminal cylindrique
• Fruit trigone
• Prairies humides des régions montagneuses
• France (sauf région méditerranéenne) Europe, Asie, Amérique du Nord

Histoire et tradition

• La souche tordue explique son nom
• Au Moyen-Âge, on la pensait capable de favoriser la conception, car en resserrant l’utérus, elle aurait permis de retenir la semence
• Les propriétés de la Renouée poivre d’eau Polygonum hydropiper L. sont voisines

Parties utilisées

• Rhizome

Indications**

• Diarrhées, ulcères d’estomac
• Hémorroïdes
• Très efficace sur les blessures pour arrêter une hémorragie
• Hygiène buccale : raffermissement des gencives, aphtes et maux de gorge, gingivorragies
• Leucorrhées en douche vaginale

Propriétés**

• Astringent énergique du fait de sa richesse en tanins, intéressante dans les affections douloureuses de la gorge
• Hémostatique
• Anti-inflammatoire , le 5-glutinen-3-one et le friedelanol inhibent l'œdème induit par la carraghénine
• Anti-oxydant 
• Anti-bactérienne (bistortaside et acide gallique inhibent Staphylococcus aureus, Pseudomonas aeruginosa, Escherichia coli, Bacillus subtilis)
• Analgésique (extrait administré par voie péritonéale) 
• Sédative, l'extrait de rhizome supprime les mouvements spontanés chez la souris
• L'épicatéchol diminue l'activité de l'acétylcholinestérase
• Activité anti-mutagène et anti-tumorale 
• Cicatrisant, vulnéraire (de “vulnus -eris blessure, qui donne vulnerarius = propre à la guérison des blessures)
• Protection vis-à-vis de certains venins de serpent (alexitère) 

Composition

• Tanins catéchiques et tanins galliques (15 à 20 %) : ellagitanins et cinchonaïnes, acide gallique et acide ellagique
• Phlobaphènes
• Flavonoïdes taxifoline, quercétine, quercétine-3-méthyl éther, kaempférol, myricétine, lutéoline, isorhamnétine, rhamnétine
• Acides phénoliques
• Traces d’émodine

Réglementation

• Pharmacopée Française liste A (partie souterraine)

Effets indésirables éventuels et précautions d'emploi

• Pas d'usage prolongé du fait de la présence de tanins de toxicité mal connue à long terme

**Ces propriétés, indications  tirés des ouvrages ou sites Internet de référence en Phytothérapie.On les y retrouve de façon régulière et pour beaucoup confirmées par des observations en milieu scientifique. Ces informations sont données à titre informatif, elles ne sauraient en aucun cas constituer une information médicale, ni engager notre responsabilité. Consultez votre pharmacien ou votre médecin pour toute médication
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-  "L'aromathérapie exactement" par Pierre Franchomme Broché
- "Traité de phytothérapie clinique" de Christian Duraffourd, Jean-Claude Lapraz
- " Traité pratique de phytothérapie " de Jean-Michel Morel
- " phytembryothérapie - L'embryon de la gemmothérapie " de Dr. Frank Ledoux & Gérard Guéniot
- " La Gemmothérapie : Médecine des bourgeons " de Philippe Andrianne
- " La Spagythérapie " de Ceron Toni 
- " Les huiles de fleurs solarisées " docteur Claudine LUU